Un départ négocié reste toujours la meilleure solution quand un cadre dirigeant décide ou est contraint de partir de l’entreprise. Dans ce cas, un accord à l’amiable entre les deux parties concernées évite systématiquement les conflits. Et cela, tout en évitant de perdre une partie des droits et des avantages qui peuvent être perçus.
Les facteurs à prendre en compte vis-à-vis des modalités de départ
En alternative à une démission qui peut entraîner la perte de certains avantages considérables, un cadre dirigeant a la possibilité de négocier son départ. Dans ce cas, une négociation est engagée entre le salarié qui souhaite rompre son contrat et son employeur. L’objectif principal de la discussion sera de mettre en place des accords qui permettent aux deux parties de ne pas être trop impactées vis-à-vis du changement de situation qui va venir. De ce fait, il devient important de bien se préparer avant d’entamer une demande de négociation de départ. Pour cela, quelques facteurs concernant les modalités de départ sont à vérifier en amont.
Parmi eux, il y a les clauses énoncées dans le contrat de travail. Il faudra surtout vérifier les conditions qui ont été convenues en cas de rupture de contrat. Il peut s’agir de la présence d’une indemnisation contractuelle, de la durée de préavis, d’une clause de non-concurrence, etc. Un autre facteur essentiel à prendre en compte sera l’ancienneté au sein de l’entreprise. Car il faut savoir que la hauteur des indemnités varie en fonction de l’ancienneté du salarié. Et il en est de même pour l’âge de ce dernier. Sinon, en cas de licenciement sans cause, un salarié peut réclamer une défense des droits et prétendre le versement de réparations financières.
Les conseils à retenir pour aboutir à un bon accord
Outre la connaissance des droits et modalités d’une négociation de départ, la maîtrise de quelques techniques permet d’aboutir à un bon accord avec son employeur. Pour commencer, il faut savoir constituer son dossier le plus tôt possible. Aussi, il sera nécessaire de se renseigner sur les pratiques de la maison concernant le départ négocié de cadre supérieur. Pour cela, il faut récolter le maximum d’informations sur les droits octroyés aux derniers salariés qui étaient partis. En complément, se renseigner sur le comportement et la personnalité de l’employeur permettra d’anticiper les éventuels désaccords lors de la négociation.
Au moment de la rencontre, il faut toujours s’attendre à ce que l’employeur fasse la première offre. Cela évite de viser un montant d’indemnisation trop élevé. Ce qui facilite l’établissement d’un accord entre les deux parties. Après, il est tout à fait possible de refuser calmement la négociation et de la faire traîner. Cette démarche sera nécessaire pour pouvoir tirer un maximum de profit vis-à-vis de la discussion. De même, développer les arguments en les appuyant avec des données précises constitue un excellent moyen de persuasion. Enfin, il ne faut pas hésiter à faire appel à un professionnel que ce soit pour un accompagnement pour négocier son licenciement ou pour son départ anticipé.